Journée de merde

En rentrant ce soir, je passais par la maison de Venoix vers 19h pour voir l’avancée du chantier, l’électricien et le plombier ayant travaillé toute la journée. A peine ai-je poussé la porte du garage que l’alarme de la maison se déclenche. C’est une vieille alarme installée il y a longtemps et que les propriétaires précédents n’utilisaient que l’été. Nous ne l’avons pas mise en marche pour l’instant mais un des ouvriers a du l’enclencher avant de partir. Là, je regarde mes clés mais je n’avais que le trousseau « de secours » qui n’a pas la clé de l’alarme. Moment de solitude.

 
Je regarde le boîtier, j’essaie de couper le courant, d’appuyer sur tous les boutons mais évidemment rien n’y fait. Je referme le garage et sors dehors. Les voisins s’inquiètent et viennent aux nouvelles. J’explique la situation et je m’excuse, il me faut retourner à Louvigny récupérer la bonne clé, soit un bon quart d’heure aller-retour. Je monte dans la voiture et je fonce.

 
Arrivé à Louvigny, je me précipite mais impossible d’ouvrir la porte d’entrée ! Comme la clé d’entrée ressemble à s’y méprendre à celle de la boîte aux lettres, je vérifie deux fois. A ce moment là, Christelle arrive en voiture et illumination ! Le trousseau de clés pour Venoix est dans la boîte à gants de la voiture et non pas dans la maison. Je descends Héloïse vite fait, je pique les clés de la voiture à Christelle et me voilà reparti dare dare pour Venoix, arrêter l’alarme.

 
Arrivé à Venoix, l’alarme s’est tue. C’est mieux pour les voisins. En entrant de nouveau par le garage, je redéclenche l’alarme mais avec la bonne clé, ça ne va pas durer longtemps. Enfin, c’est ce que je croyais jusqu’à ce que j’essaie une fois, deux fois, trois fois de tourner la clé sans succès. Impossible à arrêter. Deuxième moment de solitude. Cette fois ci, je sors le tournevis et on va voir ce qu’on va voir. Je démonte la protection. Des fils partout ! Comme on dit dans les films, le fil rouge sur le bouton rouge et le fil noir sur le bouton noir. Pas de chance, je redéclenche l’alarme qui s’était tue de nouveau entre-temps. Fini de rire, je vais couper le courant ! A peine ai-je appuyé sur le disjoncteur que cela déclenche une deuxième sonnerie plus stridente. Je ferai décidément un bien piètre voleur…

 
Un peu énervé, je décide d’appeler Christelle pour récupérer le numéro de téléphone de l’électricien. Là Christelle m’annonce que nous avons eu un voleur à Louvigny. Troisième moment de solitude. Il est passé par la porte de derrière, celle qu’on utilise pour vider le seau de compost. La dernière personne à l’avoir fait a sûrement oublié de refermer. Résultat, tous les bijoux de valeur sont volés. Il a dédaigné tablette et appareil photo. Si je n’avais pas eu les hurlements de l’alarme dans les oreilles, j’aurais pu goûter toute l’ironie de ma situation.

 
Pour finir l’électricien m’a sauvé un quart d’heure plus tard. En revanche, il n’a rien pu faire pour les bijoux.

2 Responses to “Journée de merde”

  1. Romain dit :

    Mauvaise journée en effet. Après le deuxième paragraphe, je pensais que l’évènement regrettable suivant allait être un flash de radar.
    J’espère que des bonnes nouvelles ont ensuite rétabli l’équilibre !

    PS : après être sorti dehors, tu es rentré à l’intérieur ? 😉

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