Critique de la raison pure

Il ne faut pas se reposer sur le correcteur orthographique de Word. La preuve en image dans ces deux revues que j’ai lues ces dernières 24h :

Bon, OK, ce n’est pas le monde diplomatique mais quand même !

2 Responses to “Critique de la raison pure”

  1. Julien dit :

    ca pourret presque faire mal aux oreilles à défaut de faire mal à la taite 🙂

    et c’est quoi la suite du 2e article ?

  2. jidey dit :

    Contrairement aux prévisions, les plaies, souillées par les corps étrangers (débris vestimentaires ou telluriques, éclats d’obus, de mines, de grenades etc.), évoluent dans leur grande majorité vers l’infection, compliquée par le tétanos et la redoutable gangrène. Elles surviennent chez des hommes dont l’hygiène est déplorable dans les tranchées, creusées à la hâte.

    Devant le désastre sanitaire des premiers mois de guerre, les réflexions critiques des chirurgiens vont aboutir à une réorganisation totale du Service de santé des armées qui va s’adapter rapidement aux conditions du conflit.

    D’abord par une accélération de la relève des blessés et de leur évacuation, l’automobile remplaçant les chevaux. Ensuite, par une réorganisation des hospitalisations. Une nouvelle disposition des hôpitaux de l’avant va rapidement être appliquée. Les chirurgiens les plus expérimentés doivent se trouver au plus près du front, afin de traiter le maximum de blessés, le plus vite possible dans des structures hospitalières correctes. De grands centres hospitaliers de 2000 à 3000 lits sont déployés à proximité du front, sous forme de baraquements ou en dur. Le triage des blessés devient également prépondérant au cours des années. Quatre groupes de blessés sont définis : les intransportables, traités dans les hôpitaux de l’avant, les inévacuables, gardés dans les hôpitaux d’évacuation, les évacuables sur la zone des étapes, susceptibles de guérir en quatre à six semaines, les évacuables sur l’intérieur dirigés, selon l’urgence, vers des hôpitaux plus ou moins éloignés.

    Ainsi, en quatre ans, le Service de santé a su s’adapter et passer d’une structure peu préparée et peu spécialisée à une structure bien organisée et performante qui a fait la preuve de son efficacité lors de la dernière phase de la guerre.

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