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Je lisais un article du Monde sur une pharmacienne de 43 ans qui n’en pouvait plus d’écouter les infos. Moi-même le 13 novembre dernier, je n’en étais plus capable. J’ai basculé sur la musique classique, le réveil est moins dynamique le matin mais au moins, je n’ai plus peur de monter sur mon vélo comme fin 2015. Depuis, je suis l’actualité en lisant le journal ou par écho interposé quand les collègues abordent le sujet. Ca permet de prendre du recul et de filtrer énormément. Alors bien sûr, je suis moins dans l’empathie. Je n’ai pas participé à la communion lors des attentats de Bruxelles. Mais le traitement médiatique de ces évènements consiste principalement à compter le nombre de morts et détailler les faits minute par minute. Les analyses, les remises en cause sont rares. Très peu d’explications sont données sur les raisons qui font que ces gens basculent dans le terrorisme. Pourtant, c’est ce que je voudrais bien entendre.

Et j’ai reçu une lettre du magazine 6 mois auquel je suis abonné. Ce magazine regroupe des reportages photo sur des sujets éclectiques, en lien ou pas avec des sujets d’actualités. La revue XXI fait la même chose mais tous les trois mois et dans une version plus littéraire. Une autre vision du journalisme en somme. Cette lettre annonçait le lancement d’une campagne de recrutement de fonds pour mettre en place le premier festival international du journalisme vivant à Couthures, au sud de Bordeaux, fin juillet. Leur projet est expliqué là : http://fr.ulule.com/couthures2016/ avec des petites vidéos qui donnent envie de les rencontrer et d’y aller.

Alors, sur un coup de tête, nous nous sommes inscrits ! L’accueil des enfants de 5 à 12 ans est prévu. N’hésitez pas à les soutenir si ce projet vous parle. Ou à acheter les revues, ça ne fait pas de mal.